Botswana Cotation bourse

Le Fonds africain d’obligations nationales désormais coté en bourse au Botswana

Le Fonds africain d’obligations nationales (ADBF) est désormais coté en monnaie locale, le pula, à la Bourse du Botswana (BSE). A appris Ton Afrique. Ce fond lui même, étant un fonds coté en bourse.

Les faits remontent 15 septembre note-t-on dans un communiqué publié par APO. Des représentants de la Bourse du Botswana (BSE), de la Mauritius Commercial Bank Group et du Groupe de la Banque africaine de développement étaient présents à la rituelle de sonnerie de cloche à Gaborone, qui marque la cotation de l’ADBF à la BSE.

Cette nouvelle cotation libellée en pula offre aux investisseurs un outil innovant pour s’exposer aux titres à revenu fixe en monnaie locale africaine » indique le communiqué.

Il faut déjà préciser que cette cotation avait été précédée d’une première du fonds en dollars (américains). C’était en 2018 à la Bourse de Maurice il y a quatre ans.

L’ADBF pour rappel est une initiative de la Banque Africaine de Développement. C’est le premier fonds multinational à revenu fixe coté en bourse en Afrique et lancé par cette banque. Jusqu’à 25 millions de dollars y ont été investis.

Précisons que cet engagement de la banque s’inscrit en effet  dans la dynamique de ses initiatives pour renforcer les économies africaines, tout en misant sur la réduction de « leur dépendance à l’égard de la dette libellée en devises étrangères, sur un éventail plus large d’options de financement disponibles et en agissant comme catalyseur de l’intégration des marchés boursiers régionaux ».

Une évolution positive

La cotation en bourse de l’ADBF à la BSE est une évolution très positive. C’est ce qu’a soutenu a expliqué Stefan Nalletamby. Il est le directeur du développement du secteur financier à la BAD. Car, a-il soutenu, « le statut d’actif local du fonds va permettre aux investisseurs institutionnels du Botswana d’y investir au titre de leurs allocations nationales ».

Cette cotation répond à notre mission de développer des produits de marchés de capitaux dans nos pays membres régionaux.  A ajouté Stefan Nalletamby

Ahmed Attout, chef Division chargé du développement des marchés de capitaux de la BAD s’en est aussi réjouit. Pour lui, « le Fonds africain d’obligations nationales offre des opportunités intéressantes, tant en termes d’investissement que de développement ».

Il faut dire que le Fonds africain d’obligations nationales reproduit en effet, les Indices obligataires africains Bloomberg de la Banque africaine de développement (ABABI). Lui même, une famille d’indices obligataires qui suit 10 pays. Et qui représente environ 90 % de l’encours total des obligations africaines en monnaies locales.

ABABI est géré par la Banque mais calculé par Bloomberg. Il a été conçu pour améliorer la liquidité des marchés de capitaux locaux et faire office de référence pour les investisseurs en monnaie locale africaine. Ces indices constituent aussi un outil stratégique pour améliorer l’infrastructure des marchés obligataires africains.

 

Alphonse LOGO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *