Inondation à Abidjan
Inondation à Abidjan (photo autre presse)

19 morts dans une inondation à Abidjan, Ouattara appelle à « libérer les zones à risque »

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé ce jeudi à la suite de l’inondation qui a fait 19 morts et 5 blessés à Abidjan, les ivoiriens à libérer les zones à risque du pays.

C’est ce qu’a indiqué jeudi soir, un communiqué au terme d’une réunion du Conseil national de sécurité. Cette réunion a été présidée par le chef de l’état ivoirien Alassane Ouattara.

Le communiqué indique par ailleurs que quelques 151 personnes ont été « mises en sécurité et 13 évacuées ».

Il affirme aussi que les  inondations ont causé de nombreux dégâts matériels dans plusieurs quartiers d’Abidjan.

Il y a quelques semaines déjà que trois personnes sont mortes à Abidjan lors d’une grave inondation.

Libérer les zones à risque

Dans plusieurs pays en Afrique subsaharienne, des millions de populations vivent dans les zones à risque. Ces zones sont souvent décrétées non aedificandi. Puisqu’elles sont pour la plupart des lits de fleuves ou de rivières ou encore d’eaux de ruissellement.

Et pourtant, les populations les achètent et y construisent des maisons aux vues et aux sues de tout le monde.

Cette situation est aussi visible en Côte d’Ivoire. Le président Alassane Ouattara a « vivement exhorté les populations à libérer les zones à risque »

Le communiqué indique que le président ivoirien « a instruit le ministre en charge de la Sécurité à l’effet de renforcer le système d’alerte précoce, en vue de pré-positionner les secours aux alentours des zones à risque ».

Il faut dire qu’en côte d’ivoire, des situations pareilles d’inondations surviennent assez régulièrement.  C’est souvent le cas entre les mois de mai et juillet. Les principales années de références sont 1996, 2014, 2015, 2020 et maintenant 2022.

C’est 1996 qui a été l’année la plus sombre de ces années de références. L’année là, au mois de mai, c’est 28 personnes qui ont été tuées par les inondations. En juin 2014, 23 personnes avaient péri dans des glissements de terrain. L’année suivante (2015), ce fut 16 personnes qui ont perdu la vie dans les vagues de pluies torrentielles qui se sont abattues sur la capitale. Un de moins qu’en juin 2020 où 17 personnes ont connu la mort à la suite des dans le nord de la Côte d’Ivoire.

La rédaction

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