Les autorités du Togo ont procédé mardi soir à Lomé à l’incinération de 1507 armes retirées de la circulation ces dernières semaines dans le cadre du mois de l’amnistie et du projet « Faire taire les armes » de l’Union Africaine.
Ce projet lancé à Lomé début Septembre dans le cadre du mois de l’amnistie par le conseiller paix et sécurité de l’Union Africaine, visait à encourager les civiles à remettre volontairement les armes aux autorités dans un soucis de paix, avec la garantie de ne pas être inquiétée par la justice pour leur détention.
Il vise également à encourager le programme de démobilisation, de désarmement, de réintégration de la société civile africaine et des commissions nationales africaines de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.
Les responsables en charge de la sécurité nationale au Togo, les dirigeants du Centre des Nations Unies pour la Paix et le désarmement et ceux de la commissions nationale togolaise de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres étaient tous présents mardi soir lors de la mise à feu de ces armes, au moment où le Togo mène une lutte acharnée dans le nord contre la poussée terroriste.
Anselme Yabouri, le représentant résident de l’UNREC a salué un bilan positif du mois de l’amnistie au Togo avec le projet « faire taire les armes » de l’Union Africaine.
Des vies sauvées
« Chaque année, durant le mois de septembre, les nations unies encouragent les populations à rendre les armes sans crainte de poursuites. Pour nous, chaque arme retirée, représente des vies qui sont potentiellement sauvées. 1507 armes retirées au Togo de la circulation, c’est autant de vie sauvées » a-t-il indiqué.
Ces armes sont de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers à être détruites chaque années dans plusieurs pays d’Afrique. Certaines sont de fabrication artisanales dans le but de servir à la chasse, d’autres, plus sophistiquées, échappent souvent aux mains des forces auxquelles elles sont destinées pour se retrouver dans des mains des malfaiteurs.
« Aujourd’hui on parle de terrorisme et de conflits armés partout sur le continent. A chaque fois que des dizaines. de milliers d’armes sont retirées, c’est déjà une chose à saluer » s’est réjoui Anselme Yabouri
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