Il ne fait aucun doute que le 24 novembre 2022, le nord du Togo a été touché par une sérieuse attaque terroriste. Les forces armées togolaises de l’opération Koundjouré, à en croire plusieurs médias locaux et les informations diffusées dans les réseaux sociaux, seraient tombées dans une grande embuscade, dressée par des terroristes venus en grand nombre à Tiwoli, une localité de la région limitrophe avec le Burkina Faso.
Il y aurait eu des morts. Beaucoup de morts parmi les militaires togolais. Dans les médias locaux, on reste prudent sur les chiffres. Puisqu’officiellement, c’est la stratégie depuis un moment, ni le gouvernement, ni l’armée ne communique sur ces bilans. Mais d’après les informations publiées par RFI, le Togo auraient enregistrés au moins 10 morts.
Attaque repoussé
Ce qu’on sait c’est que, les forces de l’opération Koundjouare (lancé depuis 2018 pour la sécurisation de la zone) ont «fortement riposté. S’en est suivi des échanges de tirs très nourris qui ont permis de repousser les assaillants».
« Le ratissage est toujours en cours. Nous communiquerons quand ce sera terminé ». A assuré un officier de l’armée togolaise cité par l’Agence Anadolu ce lundi 28 novembre 2022.
Mais il renvoie à plus tard, le bilan.
« Les éléments du bilan seront fournis dans la communication officielle », a-t-il indiqué.
Cela doit être la cinquième attaque terroriste dans le nord du Togo depuis novembre 2021. C’est la préfecture de Kpendjal, qui est le théâtre de plusieurs de ces attaques meurtrières.
En juillet dernier, on en était à quatre attaques sur lesquelles les autorités togolaises ont officiellement communiqué. En ce moment, le Togo a choisi de ne pas communiquer de bilan précis des attaques.
Donc, aucun chiffre n’a été évoqué. L’armée togolaise a juste confirmé le samedi 16 juillet 2022 que des attaques simultanées avaient eu lieu dans plusieurs villages dans la préfecture du Kpendjal.
Ces attaques ont eu lieu dans la nuit du jeudi 14 à vendredi 15 juillet et ont fait « plusieurs morts » et « quelques blessés » d’après un communiqué officiel. Le président togolais Faure Gnassingbé l’avait même qualifié de tragédie.
Alphonse LOGO
