Lomé accueille depuis ce 24 avril, un atelier d’auto-évaluations nationales de la situation et du système de surveillance de la Résistance aux Antimicrobiens (RAM) et de l’utilisation des antimicrobiens (UAM).
L’évaluation se déroule sur la base des protocoles « Approche progressive de gestion de la RAM (PMP-AMR) » et ATLASS de la FAO.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, supporte donc le Togo dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM) en le soutenant dans l’organisation de cet atelier.
D’après un communiqué publié par la FAO au Togo, « ces évaluations permettront d’apprécier la mise en œuvre du plan d’action national ou des différentes activités sur la RAM, du système de surveillance de la RAM et la capacité des laboratoires ». C’est dans le but « d’appuyer le Togo dans la formulation d’actions à court et à moyen terme, pouvant conduire la mise en œuvre du plan d’action national à un niveau plus élevé’.
Une cinquantaine de représentants des parties prenantes, prennent part à cette évaluation.
Ils sont généralement des gens impliquées dans la gestion de la RAM des secteurs de la santé humaine, animale, phytosanitaire et environnementale, de la production agricole, de la sécurité sanitaire des aliments, de la recherche et de l’enseignement. Il y a aussi, le secteur privé et les membres de la quadripartite (FAO, OMS, OMSA, PNUE) et divers Partenaires techniques et financiers
Pour rappel, les antimicrobiens (antibiotiques, antiviraux, antifongiques, antiparasitaires) jouent un rôle important dans le traitement des maladies humaines, animales et végétales. Mais, leur utilisation inappropriée favorise l’apparition et la propagation de micro-organismes résistants, qui compromettent la sécurité alimentaire et le développement économique durable.
La rédaction
