Economie informelle : quelle place pour les femmes et jeunes dans la ZLECAf ?

La Confédération syndicale internationale- Afrique (CSI-Afrique) confère sur la place des femmes et jeunes dans la ZLECAf à Nairobi au Kenya, du 23 au 25 novembre 2023. Durant trois jours, les acteurs de l’économie informelle des structures syndicales seront outillés sur divers aspects de la (ZLECAf), Zone de libre-échange continentale.

Dans le développement de l’Afrique subsaharienne, l’économie informelle représente une composante clé de la plupart des économies. Alors qu’elles emploient essentiellement les femmes et les jeunes, la place de ces derniers est aussi primordiale dans la mise en œuvre de la ZLECAf.

Dirigeants et militants syndicaux, des femmes et des jeunes des structures syndicales, des chercheurs du travail et des OSC s’approprieront les tours et contours de cette grande plateforme commerciale d’Afrique, le temps d’une ‘’académie d’engagement’’.

Comme le prévoit l’Union Africaine (UA) dans son l’Agenda 2063 aux  aspirations 1, 6 et 7, la prospérité du continent passe par une croissance inclusive et le développement durable la Zone de libre-échange continentale (ZLECAf). A cet effet, ce développement se doit d’être axé sur les populations et s’appuyer sur le potentiel des peuples africains, en particulier, celui des femmes et des jeunes.

Le marché africain unique

La ZLECAf devrait ainsi conduire à la « création d’un marché africain unique pour les biens et services, faciliter la libre circulation des personnes tant attendue, mobiliser les investissements régionaux, promouvoir développement industriel et croissance socioéconomique durable et inclusive » selon l’union.

Cette plateforme s’offre également comme une niche d’opportunités significatives pour accélérer les échanges intra-communautaires. Cependant, il est « impératif de garantir que la mise en œuvre de la ZLECAf que l’accord soit juste et inclusif et que les bénéfices soient répartis équitablement entre les sexes, lignes directrices si le développement économique doit être sensible au genre » souhaite la CSI-Afrique.

Malgré les belles promesses d’opportunités de la ZELECAf, la CSI-Afrique d’un point de vue syndical, juge « important de s’interroger sur la qualité de l’emploi » offert. La rencontre sera sanctionnée par une résolution syndicale sur « Le commerce, l’industrialisation et l’économie de l’Afrique ». Résolution qui à son tour sera discutée amendée et soumise au 5ème Congrès à la CSI-Afrique prévu du 28 au 30 novembre prochain.

Lawson

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