Togo: La convention collective des médias privés entre en application le 1er janvier 2024

Au Togo, la convention collective des médias privés, signée le 14 octobre 2022 entrera en application le 1er janvier.

Depuis la signature de cette convention collective, les patrons de presse du Togo ont demandé aux représentants des employés de médias privés du Togo, un moratoire d’un an, avant sa mise en application.

Ce moratoire devrait prendre effet à compter de la date d’entrée en vigueur du texte signé par 5 organisations patronales du Togo (le CONAPP, le PPT, l’URATEL, l’ATOPEL et l’OPPEL) et deux organisations représentantes des employés (l »UJIT et le SYNJIT). C’est à dire le 1er janvier 2023.

Donc, au 31 décembre 2023 à minuit, ce moratoire prendra fin, et les employés, peuvent réclamer de droit, ce qui leur a été promis dans cette convention collective.

Dans un communiqué publié le dimanche 17 décembre 2023 au soir, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) a rappelé la fin de ce moratoire, tout en appelant les membres et tous les employés à la mobilisation.

Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) souhaite rappeler à l’attention de tous les journalistes employés dans le secteur privé au Togo que le moratoire d’un an accordé aux patrons de presses en vue de l’application de la convention collective signée le 14 octobre 2022, arrive à son terme le 31 décembre 2023

Améliorer les conditions de vie des journalistes

La convention collective des médias privés du Togo a pour principal objectif, d’œuvrer à une amélioration des « conditions de travail des journalistes, à garantir leurs droits et à assurer une relation harmonieuse entre employeurs et employés ». Ce que les employés, voulaient d’application immédiate en octobre 2022.

Le moratoire d’un an avait été instauré à la demande des organisations patronales, dans le but de leur permettre de se préparer à la mise en œuvre de cette convention. La décision d’accepter ce moratoire, quoi qu’étant difficile pour les représentants des employés aux discussions, a été prise dans le seul but de maintenir les relations de confiance créées entre les parties prenantes aux discussions. rappelle le communiqué du SYNJIT

Ce syndicat regrette d’ailleurs que rien de ce qui était convenu et entendu des patrons de presses privées du Togo durant la période de ce moratoire, n’a été fait. Pour rappel, il était entendu, griffonne ce syndicat affilié à la plus grande centrale syndicale du Togo (CSTT), que « les patrons de presses privées au Togo fassent preuve de bonne volonté en commençant par améliorer les conditions de vie et de travail des employés ».

Le SYNJIT constate amèrement que cette bonne volonté, malgré la confiance qui leur a été faite, ne s’est pas vraiment manifestée. Même le changement du SMIG qui est passé de 35.000 à 52.000 FCFA, ne s’est reflété d’aucune manière dans le traitement réservé aux journalistes employés dans le privé au Togo. Ils continuent de croupir dans la misère, de raser les murs, et de picoler lors des évènements organisés dans le pays, pour avoir de quoi vivre. Ce qui, on est bien d’accord, est totalement inacceptable. indique le communiqué

Appel à la mobilisation

Avec l’expiration imminente de ce délai de moratoire, le SYNJIT appelle tous les journalistes à commencer par se mobiliser et à agir en vue de l’application effective de cette convention collective.

Il est crucial que chaque professionnel de la presse comprenne l’importance de cette démarche collective pour garantir des conditions de travail équitables et respectueuses au sein de la presse privée togolaise, soutient le bureau exécutif du syndicat.

Le SYNJIT invite tous les journalistes à être prêts pour participer activement à toutes initiatives visant à exprimer notre engagement en faveur de l’application de la convention collective de la presse privée togolaise.

Il invite en outre le Directeur du Travail, Président du Comité de Suivi de l’application de la convention, en collaboration avec le ministère de la Communication et des Médias, à convoquer d’urgence, une réunion à ce sujet.

Nous croyons fermement que l’unité des journalistes renforce notre capacité à défendre nos droits et à contribuer à l’épanouissement de la presse au Togo. a conclu le communiqué

 

La rédaction

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