Au Mali, de nouvelles attaques perpétrées par des groupes extrémistes contre plusieurs villages de la région de Bandiagara ont entrainé la mort de 132 civils. C’était dans le Centre du Mali et à Gao, les 18 et 19 juin 2022. Les autorités de la transition ont condamné ce massacre de civils et ont décrété un deuil national de trois jours. La Minusma aussi condamne ces attaques.
Les groupes extrémistes, auteurs de ces attaques, ont également détruit plusieurs habitations. Puis incendié plusieurs magasins. Ce qui a provoqué le déplacement forcé de plusieurs centaines de civils.
Des attaques odieuses
La Minusma, la mission de paix et de sécurité des nations unies au Mali a condamné ce massacre des civils. Elle juge cette attaque qu’elle juge odieuse. Elles « constituent des atteintes graves au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire ». A indiqué l’institution onusienne dans un communiqué.
« La Mission présente ses condoléances aux familles des victimes et au gouvernement malien, et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Elle s’associe pleinement au deuil qui frappe encore une fois le Mali ». a indiqué le communiqué
La MINUSMA dit avoir facilité, à la date du 21 juin, « une mission préliminaire des autorités de la région dans les zones affectées par les violences ». Une équipe intégrée de la Mission opérant à partir de Mopti y a pris part.
Cette mission, affirme le communiqué de la Minusma, « a aidé à l’évacuation de blessés vers la ville de Sévaré ».
D’autres dispositions concrètes sont envisagées en appui aux efforts des autorités maliennes visant à assister les populations et à renforcer leur sécurité. De façon plus générale, la Mission poursuivra l’action engagée pour aider à la stabilisation du Centre du Mali, qui est l’une de ses priorités stratégiques. ajoute le communiqué
une enquête
La Minusma rassure par ailleurs que des « mesures spécifiques sont également en cours pour faire face à la recrudescence d’attaques contre les populations civiles dans la région de Gao.
Celles-ci s’inscriront dans le prolongement de l’action qui avait été lancée, il y’a de cela plusieurs semaines. Ceci après que les groupes extrémistes ont commis de graves exactions dans la région, en particulier dans le cercle d’Ansongo ».
Par ailleurs, la Minusma annonce qu’elle va diligenter « une enquête sur les circonstances précises » de ce massacre de civils maliens.
« Il s’agira ici de soutenir les autorités maliennes compétentes dans leurs efforts visant à identifier et à traduire en justice les auteurs de ces actes odieux » affirme l’organe onusienne.
Pour conclure, la Minusma affirme qu’elle reste disposée à apporter tout autre appui dont les autorités maliennes auraient besoin. Y compris le déploiement de moyens supplémentaires dans les zones affectées par la violence.
« Il est plus que jamais nécessaire d’intensifier les efforts pour assurer une meilleure protection des populations civiles et, à cet effet, de mobiliser toutes les ressources disponibles et d’assurer leur utilisation judicieuse ». a ajouté le communiqué
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