Mali: La réorganisation de Barkhane discutée à la 52e session du CTS

La réorganisation de la force Barkhane était l’une des questions essentielles discutées hier au Quartier général de la MINUSMA à Bamako lors d’une réunion du CTS. C’était la 52e session de la Commission technique de sécurité (CTS) de la Minusma tenue ce jeudi 16 juin. 

La réunion s’est déroulée sous la présidence du Général de corps d’armée Kees Matthijssen, Commandant la Force de la MINUSMA.

Ce 16 juin 2022, la session a vu la participation de toutes les parties y compris le nouveau Président de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réintégration, le Colonel-Major Faguimba Kansaye.

« Cette première réunion ordinaire de l’année 2022 était l’occasion de faire le point sur la situation sécuritaire qui prévaut à travers le pays » a indiqué un communiqué de la Minusma, parvenu à Ton Afrique.

D’après ce communiqué, « les participants ont discuté de plusieurs points saillants, notamment la réorganisation de la force Barkhane ».

Sur cette question de la réorganisation de la force Barkhane, le CTS a préconisé des mesures d’adaptation des Forces partenaires en parallèle ainsi que des stratégies visant à maximiser le partenariat et améliorer les mesures sécuritaires. détaille le même communiqué.

En ce qui concerne la région de Ménaka, la situation sécuritaire demeure une priorité importante pour les membres de la CTS en plus des mesures prises et l’étroite collaboration entre les groupes armés signataires et les FAMa.

Opérationnalisation de BATFAR

La CTS a également discuté de l’opérationnalisation des bataillons des Forces armés reconstituées (BATFAR). Ces bataillons œuvrent à Gao, à Kidal, à Tombouctou et à Ménaka. La réunion a permis aussi de discuter de la relance du processus de Désarmement Démobilisation et de Réintégration (DDR) ainsi que de l’intégration.

L’importance de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation a également été soulignée.

Le Général Matthijssen a noté avec satisfaction l’engagement et la contribution essentielle des parties dans l’effort pour résoudre les problèmes prioritaires relatifs à la mise en œuvre des aspects sécuritaires de l’Accord. Il a suggéré de convoquer la CTS toutes les six semaines afin d’assurer un meilleur suivi des recommandations et de maintenir un dialogue constructif entre les parties.

Ken