Au Burkina Faso, après deux jours d’incertitudes, le coup d’état militaire se confirme.
Dans une déclaration lue à la télévision nationale peu après la démission de Roch Marc Christian Kaboré, un groupe de militaires est apparu à la RTB, Radio Télévision du Burkina Faso, pour une déclaration au nom d’un mouvement, dont on a jamais entendu parler au paravent.
La déclaration a été lue par le jeune capitaine Kader Ouedraogo, au nom du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
La junte au Burkina Faso confirme le coup d'État en direct à la télévision d'État : le président Kaboré détenu, le parlement dissous et la constitution suspendue dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. pic.twitter.com/9KKwKWKrMk
— 🇫🇷FrenchPatriot🇫🇷⚜️✝️✡️☪️ (@Jul_Taxi) January 24, 2022
Dans ce tweet, on voit je jeune capitaine égrainer les mesures prises par la junte. Fermeture des frontières terrestres et aériennes, dissolution de l’Assemblée Nationale, suspension de la constitution etc…
Ce mouvement est présidé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui est considéré comme le chef du coup d’État. Il est aussi présenté comme un commandant supérieur ayant des années d’expérience dans la lutte contre les militants islamistes.
Diplômé de l’école militaire de Paris et titulaire d’un master en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris, Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, est aussi auteur d’un livre intitulé : « Armées ouest-africaines et terrorisme : réponses incertaines ? » publié aux éditions des trois colonnes.
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[…] pour le Colonel Sandaogo, à la tête de la transition au pouvoir au Burkina Faso, depuis depuis le coup d’état qui a renversé le président Rock Kaboré le 23 janvier […]