Un consensus est trouvé entre la CEDEAO et le Burkina Faso sur la durée de la transition. Sans doute une bonne nouvelle pour le Colonel Sandaogo, à la tête de la transition au pouvoir, depuis le coup d’état qui a renversé le président Rock Kaboré le 23 janvier 2022.
L’annonce a été faite dimanche soir à Ouagadougou par le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo. Il se prononçait dans une déclaration à la presse, alors en fin de mission au pays des hommes intègres.
« On a eu de très bonnes discussions avec les autorités burkinabè. On a fait des évaluations de la progression des engagements prises depuis la conférence des chefs d’état et des gouvernements. »A déclaré Embalo.
Il venait en effet, de boucler une séance de travail avec le Lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damibajjj.
« On a vu que c’est très important les délais et là aussi, on a eu un consensus sur le délai de 24 mois a partir du 1 er juillet 2022 jusqu’au 1er juillet 2024 », a ajouté le président de la Guinée Bissau.
Les axes prioritaires définis
Durant son séjour au Burkina Faso, le président en exercice de la CEDEAO a pu trouver un terrain d’entente avec les autorités de la transition burkinabè sur ce qui doit être prioritaire dans leurs actions.
Umaro Sissoco Embalo a souligné que les autorités burkinabè ont montré quelle était leur vision. Elles ont aussi montré sur quoi elles veulent se focaliser.
Clairement, il s’agit du défi sécuritaire, des questions humanitaires, le retour à l’ordre constitutionnel, la mobilisation des ressources et la mise en place des mécanismes de suivi et d’évaluation. A égrainé le président Bissau-guinéen.
En définitif, Embalo et sa délégation étaient satisfaits des actions menées jusqu’ici par la transition burkinabè. Ils ont salué le gouvernement de transition pour les « progrès enregistrés ». Notamment sur le plan de la lutte contre le terrorisme.
« Je pense que nous devons nous mobiliser aux côtés du gouvernement burkinabè. Car le Burkina Faso est un pays membre fondateur de la CEDEAO. Malgré cette situation nous devons l’accompagner et nous mobiliser derrière le gouvernement de transition. »A soutenu le président en exercice de la CEDEAO.
Le médiateur et ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, était de la délégation du président Embalo.
Pour rappel, les sanctions économiques et financières de la CEDEAO contre le Burkina Faso ont été levées depuis le 3 juillet 2022. C’était lors du sommet des chefs d’état de la communauté tenu à Accra au Ghana. Le pays reste tout de même, et pour l’instant, suspendu des instances de la CEDEAO.
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[…] pas sans fortuitement. Cette armée française avait été dénoncée par les autorités de la transition du Burkina. Ce derniers avaient mis fin aux accords de 2018 qui fondent la présence des soldats […]