La première édition du festival international « la Marmite » – Fesma au Togo, a fermé ses portes ce dimanche 15 mai 2022. Cette première est destinée à promouvoir la gastronomie africaine.
Une folle ambiance a marqué le dernier jour. Et la présence de la cheffe du gouvernement du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé n’a fait que rehausser l’éclat des dernières heures de l’évènement.
Je tiens à féliciter les organisateurs du Festival la Marmite, le FESMA, pour la belle réussite de cette 1ère édition qui a permis de découvrir des talents culinaires locaux et régionaux.
Une belle initiative à soutenir et à pérenniser! pic.twitter.com/QVXg0b8P2q— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) May 16, 2022
Tout se passait sur l’esplanade du palais des congrès de Lomé après le colloque d’ouverture à l’université de Lomé. Sur cet esplanade, une foire de démonstration du savoir-faire culinaire africain, a été source d’attraction.
Au moins deux cents différents acteurs de cette gastronomie, entourés d’autres non-acteurs, ont exposé à la Foire du Fesma. Affirme Olivia De Souza, une cheffe cuisinière togolaise. Des visites, le Fesma au Togo en a aussi connu de milliers. Une satisfaction pour les organisateurs.
« Nous sommes très heureux de constater que cette première édition a connu une adhésion populaire et gagné la confiance de plusieurs partenaires. » A indiqué à Ton Afrique, Jean Paul Agbo Ahoueleté, le promoteur du festival.
Foire – réflexion
Ce festival a été, affirme-t-il, l’occasion pour « nous, d’engager une réflexion sur ce que nous mangeons » à un moment ou pilules des fastfoods sur tout le continent, et « toute la question de la production bio, de l’environnement, du développement durable etc.. »
« Comme vous avez pu le constater, il y a eu un colloque qui a regroupé tous les acteurs en avant-première sur toutes ces questions. Et c’est la première fois que la question de la gastronomie africaine a été abordée de manière scientifique avec des sociologues, des historiens, des juristes, des diététiciens. Les discussions ont porté sur les nouveaux modes d’alimentations, la préservation du patrimoine culinaire africain et togolais, et le contenu des marmites que nous devons léguer à nos enfants » détaille Agbo.
Plusieurs chefs cuisiniers togolais, et africains ont pris part à cette réflexion. Ils sont venus du Gabon, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, ou encore du Bénin. Certains d’entre eux ont même des master class.
Ensemble, ils étaient à l’œuvre pour offrir « un dîner unique de gala » aux festivaliers et partenaires du Fesma. C’était le vendredi soir dans un grand hôtel de la capitale togolaise.
Honorer les bonnes mamans
« Ce festival a été aussi l’occasion d’une fête foraine et populaire ». Ceci, pour avoir permis, disait par ailleurs le promoteur, « de rendre un vrai hommage à ces mamans, qui depuis des générations nourrissent beaucoup d’africains ».
« Que ce soit en bordures de routes ou dans des maquis, les africains se sont nourrit depuis des siècles auprès de ces mamans. Et elles restent un exemple pour beaucoup de générations. Donc nous avons tenu à leur rendre hommage en revisitant le contenu de leur marmite. Ensuite, voir ensemble avec elles, comment en ce 21e siècle, on peut continuer par consommer leurs nourritures africaines tout en préservant notre santé. » A ajouté Jean Paul Agbo Ahouélété
Le festival international « La Marmite » pour célébrer la gastronomie africaine s’est tenue du 10 au 15 mai 2022 autour du thème central « Cuisine africaine : les enjeux du consommer local et les nouveaux modes d’alimentation ».
Alphonse LOGO
