Le Nigéria et le Rwanda ont signé ce 13 décembre les accords d’Artémis, devenat ainsi les premières nations africaines à y adhérer depuis 2020. C’était lors du tout premier Forum spatial États-Unis-Afrique, tenu en marge du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique.
Les accords ont été signés au nom du Nigéria par le ministre des Communications et de l’Economie numérique Isa Ali Ibrahim. Et au nom du Rwanda par le PDG de l’Agence spatiale rwandaise Francis Ngabo. C’était en présence de Paul Kagame, le Président du Rwanda. Celui là même qui fait office d’administrateur de la NASA Bill Nelson au Rwanda. Etait également là, la secrétaire adjointe aux océans et aux affaires environnementales et scientifiques internationales Monica Medina et le secrétaire exécutif du Conseil national de l’espace des États-Unis Chirag Parikh. Chacun a eu droit à un discours à l’occasion de l’événement.
Pour la petite histoire, les accords d’Artemis ont été lancés en 2020 par le département d’État et la NASA. C’était avec seulement huit nations.
« Ils représentent une vision multilatérale audacieuse pour l’avenir de l’exploration spatiale » d’après une note d’information du bureau du porte-parole du département d’état des Etats unis envoyée aux médias ce jour.
23 signataires désormais
Avec le Rwanda et le Nigéria, les accords comptent désormais 23 signataires. Ces derniers viennent de tous les coins du globe et représentent un ensemble diversifié d’intérêts et de capacités spatiales, soutient le bureau du porte parole du département d’état américain.
D’après cette note, les accords d’Artemis font progresser la coopération spatiale bilatérale et multilatérale entre les signataires. Ils élargissent la connaissance de l’univers tout en profitant au monde entier.
Il s’agit de: l’Australie, du Bahreïn, du Brésil, du Canada, de la Colombie, de la France, d’Israël, de l’Italie, du Japon, de la République de Corée, de Luxembourg, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, du Nigéria, de la Pologne, de la Roumanie, du Rwanda, de l’Arabie saoudite, de Singapour, de l’Ukraine , des Émirats arabes unis, du Royaume-Uni et des États-Unis.
En signant les accords d’Artemis, explique le bureau du porte parole du département détat des états unis, « les signataires ont démontré leur engagement envers l’utilisation pacifique, responsable et durable de l’espace extra-atmosphérique et mènent la conversation mondiale sur l’avenir de l’exploration spatiale ».
« Les signataires s’engagent à respecter des principes pour guider leurs activités spatiales civiles. Notamment la diffusion publique de données scientifiques, l’atténuation responsable des débris, l’enregistrement d’objets spatiaux et l’établissement et la mise en œuvre de normes d’interopérabilité » soutient la note par ailleurs.
A noter qu’au cours de ce forum, les participants ont discuté de comment atteindre des objectifs communs grâce à l’exploration et à l’utilisation pacifiques de l’espace extra-atmosphérique.
Alphonse LOGO
