Le secrétaire pour le Département d’État des États-Unis Antony J. Blinken a indiqué ce 28 janvier que le peuple américain va continuer d’œuvrer pour éliminer d’ici 2030 le VIH/SIDA comme menace pour la santé publique.
Les Etats unis ont fourni plus de 100 milliards de dollars courant les 20 dernières années pour sauver plus de 25 millions de vies dans le cadre du plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).. Les mêmes fonds ont contribué à la résilience des systèmes de santé publique et communautaire d’aujourd’hui et de demain.
Antony J. Blinken s’exprimait à l’occasion du vingtième anniversaire du PEPFAR.
Il vous souvient justement qu’il y a vingt ans exactement, le président George W. Bush annonçait la création de ce plan.
« Depuis cette annonce historique, le peuple des États-Unis a fourni plus de 100 milliards de dollars pour sauver plus de 25 millions de vies et a contribué à la résilience des systèmes de santé publique et communautaire d’aujourd’hui et de demain » a-t-il déclaré
Ce résultat est obtenu grâce au travail commun, disait-il par ailleurs, avec des gouvernements partenaires, des institutions multilatérales et régionales, des personnes vivant avec le VIH/SIDA, des ONG et d’autres parties prenantes.
Poursuivre les progrès vers l’élimination d’ici 2030
En continuant ce travail, assure Antony Blinken, « nous sommes convaincus que nous pouvons poursuivre ces progrès et éliminer le VIH/SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 ».
Avec le soutien bipartisan du Congrès américain et la générosité du peuple américain, le PEPFAR a fourni à plus de 20,1 millions de personnes un traitement vital contre le VIH dans plus de 55 pays. Ces efforts ont construit, et continuent de construire, une infrastructure sanitaire plus solide dans de nombreux pays, améliorant la sécurité sanitaire et les réponses à d’autres crises sanitaires telles que COVID-19, mpox et Ebola. a soutenu Blinken
Cependant, note le Secrétaire d’état américain, « les progrès accomplis pour mettre fin à la pandémie de VIH/sida peuvent être facilement inversés sans une action ciblée, soutenue et équitable ».
« Nous ne pouvons pas atteindre notre objectif de mettre fin au VIH/sida en tant que menace mondiale pour la santé si nous nions les droits des personnes ou si nous permettons la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH/sida ou de celles qui sont les plus susceptibles de contracter le VIH » a-t-il ajouté.
La compréhension scientifique du VIH/SIDA, des traitements et outils
Lors de la Journée mondiale du sida 2022, le président Biden affirmait qu’il existe maintenant »une compréhension scientifique » du phénomène VIH/SIDA. Que « des traitements et outils » existent pour « construire un avenir sans sida où chacun – peu importe qui il est, d’où il vient ou qui il aime – peut obtenir l’attention et le respect qu’ils méritent ».
« Notre administration s’engage à garantir que toutes les personnes LGBTQI+ sont traitées avec dignité et respect, à combler les écarts pernicieux entre les sexes et à mettre fin au VIH/sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Il nous incombe de maintenir les progrès, de suivre la science et de remédier aux disparités. et un accès inéquitable pour atteindre nos objectifs communs. » a conclu le secrétaire d’état américain.
Il n’a pas oublié de remercier les « nombreuses personnes à travers le monde qui ont aidé le PEPFAR à réussir au cours des vingt dernières années ».
Il les a appelé à se joindre à lui pour renouveler l’engagement de mettre fin au VIH/SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.
Alphonse LOGO
