A Kpemé, un employé de la SG2M (société générale de métallurgie et des travaux maritimes) a trouvé la mort le mardi 25 juillet dernier, à la suite d’un accident alors qu’il exécutait ses tâches sur un chantier de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT). Il se nomme David Amoussou d’après les information reçues de source proche de la famille de l’illustre disparu.
L’accident qui a conduit au décès de David Amoussou est survenu alors que dernier accomplissait un travail à une hauteur de 45 m environ de la terre ferme.
Selon les circonstances de ce drame telles qu’elles nous ont été racontées, le fait a été occasionné par une défaillance d’un pan du support sur lequel l’employé se tenait debout à cette hauteur.
Alors qu’il s’attelait a remettre du matériel à un tâcheron (soudeur ) au dessus de lui, une partie du dispositif en planches servant en quelque sorte d’élévateur, où il s’était posé, a cédé sous ses pieds. Il a donc traversé en chute libre, le vide pour se retrouver à terre du coup. L’accident n’a pas toute suite été remarqué par son collègue, le tâcheron qui se trouvait au niveau supérieur.
Ce dernier ne le constatera que plus tard (ndlr, impossible de dire combien de temps après), mais ce sera déjà trop tard. David Amoussou était déjà dans un cas critique.
Admis très rapidement à l’infirmerie de l’OTP (Office togolais des phosphates), aujourd’hui Société Nouvelle des Phosphates Togolais (SNPT), il a bénéficié des premiers soins. A défaut d’ambulance (il n’y en avait pas sur le site selon les informations), il sera transporté par la suite à l’hôpital d’Aného à bord d’un véhicule de service pour tenter de le sauver.
Finalement les soins appropriés espérés à Aného ne seront d’aucune utilité. David Amoussou sera déclaré mort peu de temps après, laissant derrière lui, une femme, un enfant et une famille inconsolable.
A la suite de son décès la famille biologique sera informée après que la dépouille mortelle de la victime ait été déposée à la morgue d’Aneho. S’en st suivi les tractations pour un enterrement le dimanche suivant, c’est à dire le 30 juillet 2023.
Une mort inutile
Cet incident malheureux aurait pu être évité selon des employés du même site rencontrés par Ton Afrique. D’après les spécialistes, pour des travaux d’une telle ampleur nécessitant de monter sur une hauteur de plus de 40 m, « on auraient dû prévoir par exemple du port d’un harnais antichute. A la limite, s’assurer que le dispositif servant d’élévateur soit d’une qualité irréprochable ». Ce qui n’a visiblement pas été le cas.
Pire, David Amoussou n’est pas employé dans les bonnes conditions. A en croire les indiscrétions, la victime ne semble pas être déclarée à la caisse nationale de sécurité sociale. Une situation qui, du coup, ne lui garantie pas d’être dédommagé de quelque manière que ce soit.
Les informations font état de ce que la famille aurait reçu à la suite de ce décès, une participation financière des employeurs pour l’organisation des funérailles avec l’engagement de la famille de David de ne pas porter plainte. Mais visiblement, la tendance est en train de changer. Pourquoi ? personne ne le sait, pour l’heure. et on n’est pour aussi loin de le savoir.
La nouvelle, c’est qu’à la date du 16 août 2023, une plainte contre l’employeur, la société générale de métallurgie et des travaux maritime, a été déposée au commissariat d’Adgbodrafo, commune du Lac 3.
A suivre
Alice L