Prof Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, et le Dr Gareth Haddad do Espiritu Santo Guadalupe, ministre santoméen des Affaires étrangères, de la coopération et des communautés ont signé ce 18 juin à Lomé un accord d’exemption réciproque de visas entre leurs deux pays.
La signature de cet accord est intervenue à Lomé, au cabinet du ministre des affaires étrangères du Togo.
Ce geste symbolique, d’après un communiqué diffusé après par le chef de la diplomatie togolaise, ouvre la voie à une intensification des échanges économiques et touristiques entre les deux nations.
« Cet accord marque la volonté des gouvernements des deux pays, sous l’autorité de leurs Excellences Faure Essozimna GNASSINGBE et Carlos Vila Nova, de renforcer les liens de coopération et d’amitié dans l’intérêt de leurs peuples respectifs. » affirme le communiqué
En conséquence, les titulaires de tous les types de passeports pourront voyager réciproquement dans les deux pays, « sans visa pour des séjours n’excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours ». Ce qui devra permettre aux populations des deux pays d’intensifier les échanges entre les deux pays dans les domaines économique et touristique.
En marge de la signature, les deux ministres ont eu des discussions approfondies sur divers sujets d’intérêt commun.
Ils ont mis en avant la nécessité de renforcer la coopération économique et commerciale, et de lutter conjointement contre la piraterie maritime, un fléau affectant la région.
Congrès Panafricain
Les discussions ont également porté sur les questions de paix et de sécurité en Afrique et dans le monde, avec un appel à une synergie d’actions pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Enfin, les ministres ont abordé les préparatifs du 9e congrès panafricain, prévu à Lomé du 29 octobre au 2 novembre 2024, sous le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».
Cet événement, coorganisé par le Togo et l’Union africaine, représente une opportunité cruciale pour discuter du rôle de l’Afrique dans les réformes globales et pour promouvoir un renouveau du panafricanisme.
Alphonse LOGO
